Le Royaume-Uni a voté pour quitter l’Union européenne (UE) en 2016 et a officiellement quitté le marché commun le 31 décembre 2020. L’UE était le partenaire commercial le plus proche et le plus important du pays. Le processus de négociation a été difficile, mais un accord a néanmoins été trouvé le 24 octobre.
Selon Boris Johnson, “cet accord signifie une nouvelle stabilité et une nouvelle certitude dans ce qui était une relation parfois acrimonieuse et difficile.” Emmanuel Macron a affirmé que “l’accord avec le Royaume-Uni est essentiel pour protéger nos citoyens, nos pêcheurs, nos producteurs.”
L’accord contient de nouvelles règles pour les futures relations entre le Royaume-Uni et l’UE.
Lorsque le Royaume-Uni était membre de l’Union européenne, les entreprises pouvaient acheter et vendre des marchandises au sein des frontières européennes sans payer de taxes, ni se voir imposer des limites sur les quantités qui pouvaient être échangées.
Selon les termes de l’accord, cela ne changera pas au 1er janvier 2021. Néanmoins, pour être certain qu’aucune des parties ne dispose d’un avantage disproportionné, le Royaume-Uni et l’Union européenne ont dû se mettre d’accord sur des règles et des normes communes, ré-examinant ainsi les droits sociaux des travailleurs, ainsi que le respect de nombreuses réglementations environnementales.
La liberté de travailler et de vivre entre le Royaume-Uni et l’UE prend également fin et, en 2021, les ressortissants britanniques auront besoin d’un visa s’ils souhaitent rester dans l’Union européenne plus de 90 jours sur une période de 180 jours.
L’Irlande du Nord continuera à suivre de nombreuses règles de l’UE afin d’éviter un durcissement de sa frontière avec la République d’Irlande. Cela signifiera cependant que de nouveaux contrôles seront introduits sur les marchandises entrant en Irlande du Nord en provenance du reste du Royaume-Uni.
Désormais, le Royaume-Uni s’active à définir sa propre politique commerciale pour négocier des accords avec d’autres pays. Des pourparlers sont en cours avec les États-Unis, l’Australie et la Nouvelle-Zélande – des pays qui n’ont actuellement pas d’accords de libre-échange avec l’Union européenne.